La traditionnelle "longue saison".
Nous avons tous eu un ami, une connaissance ou un parent qui a mis son bien immobilier à disposition du marché immobilier, avec l'intention de le rentabiliser grâce à la formule habituelle de location comme résidence habituelle du locataire (long séjour).
C'est le principe que la loi 29/1994 sur le bail urbain utilise dans son article 2 lorsqu'elle parle du bail comme formule pour satisfaire le besoin permanent de logement.
Certains ont eu des expériences très positives de location depuis longtemps avec ces locataires et d'autres pas tellement, provoquant de réelles situations désagréables pour les propriétaires qui, non seulement cessent de percevoir les loyers convenus pendant des mois, mais font également face à la récupération de ceux-ci avec peur sans sachant dans quelles conditions peut se réunir l'état des biens (destruction, démantèlement...) une fois la possession leur restituée.
Les expériences négatives finissent toujours par décourager les propriétaires qui ne sont souvent pas protégés par une justice lente et saturée.
Nous n'entrerons pas dans l'évaluation des progrès qui ont été réalisés en la matière pour justement accélérer les procédures d'expulsion, mais je rappellerai brièvement ce que certains experts du secteur réclament du régulateur (Gouvernement et Communautés autonomes)
L'idée est de créer une clôture pour ces acteurs qui agissent intentionnellement de mauvaise foi et qui causent tant de dommages aux propriétaires et donc aux autres locataires qui remplissent les conditions du contrat et qui ont de plus en plus de difficultés à accéder à un logement en raison de la chute dans l'offre de logements sur le marché immobilier.